Quel tuteur pour quelle plante ? Guide complet sur le tuteurageSommaire
Emiliele 12/06/2020Jardinage au Naturel 35 833 vues Accessoire indispensable du jardinier pour guider ou supporter les végétaux, le tuteur peut prendre différentes formes et être fabriqué dans différents matériaux. Quand faut-il tuteurer ? Comment savoir quel tuteur utiliser pour chaque type de plantes ? Est-ce forcément bon de tuteurer ? Toutes les réponses à vos questions se trouvent dans ce guide complet sur le tuteurage. Qu'est-ce que le tuteurage ?Le tuteurage désigne l'action d'attacher une plante à un support (tuteur) pour l'aider à croître correctement. En fonction de la région d'habitation et de la plante à tuteurer, le support à utiliser diffère. On peut choisir de tuteurer des plantes, des plants de légumes voire même des arbres. Il est important de choisir un tuteur pour plante approprié pour chaque situation rencontrée, au risque d'abîmer la plante ou de la rendre trop paresseuse. Le tuteurage permet tout d'abord de soutenir une plante. Certaines espèces ont tendance à s'affaisser avec le poids de leurs feuilles ou de leurs fleurs. C'est notamment le cas pour les dahlias ou les glaïeuls, qui s'élancent haut mais dont les tiges risquent de casser avec le poids des fleurs et l'action du vent. Il est également possible d'installer un tuteur pour guider les tiges de vos plants afin d'optimiser leurs rendements en fruits ou en légumes. On pense aux haricots par exemple, ou aux pois. La présence d'un tuteur va orienter leurs tiges dans la bonne direction, tout en leur donnant une plus grande résistance aux intempéries. Le tuteurage est également indispensable pour les jeunes arbres, au moins pendant les 3 premières années après leur plantation. En effet, le système racinaire des arbres est très fragile durant leurs premières années. Il est donc utile de les soutenir afin qu'ils s'ancrent bien dans le sol. Les branches des arbres offrent une grande prise au vent. En cas de vent fort ou d'intempérie, le tuteur empêche donc le déracinement de l'arbre en lui offrant un support sur lequel s'appuyer. Enfin, tuteurer vos plants peut avoir une visée esthétique. Certains tuteurs sont de vrais objets décoratifs qu'il convient de mettre en avant plutôt que de les cacher derrière vos plantes. Ils apportent une plus-value à votre jardin tout en prenant soin de vos plantes. De plus, installer des tuteurs peut structurer vos massifs de plantes pour créer du volume et attirer le regard. Pensez alors à tuteurer vos grimpantes annuelles. Pois de senteur, capucines ou encore ipomées grimperont facilement sur des supports variés pour ravir le regard. Quand tuteurer une plante ?Tuteurer une plante nécessite de respecter quelques règles, et notamment le moment où installer le tuteur. En effet, si vous agissez trop tôt ou trop tard, cela peut empêcher votre plante de pousser correctement, voire stopper complètement sa croissance. Dans certains cas, il est primordial de procéder au tuteurage au moment de la plantation. C'est le cas pour les jeunes arbres, qui ont besoin d'être aidés dans leur enracinement. On installe donc le tuteur dans le trou juste avant de placer l'arbre. Ainsi, l'arbre est stable dès le départ et peut pousser parfaitement droit. Les plantes grimpantes peuvent également nécessiter un tuteur dès leur plantation. C'est le cas du lierre, par exemple. Si vous souhaitez recouvrir un mur de lierre, un treillage va lui permettre de grimper jusqu'à ce qu'il ait la force de s'agripper seul au mur. De même, certains plants de légumes ont besoin d'être guidés dès qu'ils sont plantés. On installe donc les tuteurs juste avant les plants, pour ne pas abîmer leurs racines. Les plants de tomates, par exemple, nécessitent d'être tuteurés afin d'éviter la casse de leurs branches sous le poids des fruits. De même, l'installation de tuteurs pour les pois s'avèrent indispensables pour une récolte abondante. On plante les tuteurs dès que les premières feuilles sortent de terre, pour que les tiges viennent s'enrouler naturellement autour. Il est également utile d'utiliser un tuteur lorsque les branches de vos fruitiers ploient sous le poids des fruits. C'est souvent le cas pour les pommiers ou les poiriers, car les fruits sont lourds et peuvent être nombreux sur une seule branche. Pour éviter la casse, installez un bon support au niveau des branches. Celui-ci va remonter la branche de quelques centimètres pour la soulager. Le tuteurage permet également de ne pas modifier la structure naturelle de l'arbre : on conserve l'arbre dans son intégralité et on lui évite de perdre des branches. Le tuteurage, bon ou mauvais ?Tuteurer une plante, des plants de légumes ou un jeune arbre est un réflexe chez beaucoup de jardiniers. Mais il est parfois déconseillé d'utiliser un tel support. En effet, cela peut fragiliser la plante en empêchant sa tige de grossir et la rendre feignante. On déconseille donc les tuteurs pour la plupart des fleurs d'ornement. Pavot, misère pourpre ou bougainvillier se tiennent parfaitement seuls et seraient fragilisés par l'utilisation d'un support. Vous pouvez choisir d'apposer un seul tuteur pour plusieurs tiges. En le plaçant à la base des tiges, vous pouvez créer un beau massif de plantes sans risquer de les affaiblir. Le tuteurage peut également être néfaste si l'attache n'est pas assez souple. Qu'il s'agisse de tuteur en huit ou de liens, laissez un peu de marge afin que votre plante ne soit pas trop serrée. En effet, un tuteur peut bloquer la croissance de vos plants lorsqu'il devient trop serré. Il étrangle votre plante et peut la blesser si cette dernière force contre le tuteur. Il est donc important de laisser un peu de mou au démarrage, puis de vérifier régulièrement la croissance de vos plantes et d'adapter le tuteur en fonction. De même, il est parfois nécessaire de retirer le tuteur afin que la plante continue de grandir. Cela afin de ne pas la rendre feignante. C'est notamment le cas pour les arbres, auxquels il faut retirer le tuteur au bout d'un à trois ans selon la vitesse de croissance de l'arbre. Ainsi, l'arbre sera de nouveau soumis aux assauts du vent, mais ceux-ci lui permettront de renforcer ses racines qui seront déjà bien ancrées dans le sol. Les différentes formes de tuteurs.L'offre en tuteurs est si large qu'on pourrait presque dire qu'il existe un tuteur pour chaque plante. Nous vous donnons ici les formes de tuteurs les plus communes, afin de vous aider dans votre choix. Le tuteur simpleLorsqu'on plante un jeune arbre, on peut utiliser un tuteur simple, également appelé tuteur monopode. Il prend la forme d'un long piquet de bois que l'on vient planter assez profondément dans le sol grâce à son extrémité taillée en biseau. Ce tuteur peut être utilisé seul, ou à plusieurs (de 2 à 4) en fonction de l'arbre planté. On parle alors de tuteurage multipode, ou d'haubanage. Pour tuteurer une plante ou un plant de légumes, on trouve facilement des tuteurs en tige droite. Plus ou moins épais et d'une hauteur variable, ces tuteurs n'ont pas une visée esthétique mais sont solides et durables. Il s'agit simplement d'une tige sur laquelle la plante va venir s'adosser, ou que vous allez attacher à la plante grâce à un lien. Ce sont les tuteurs utilisés pour les tomates par exemple. Le tuteur disparaît généralement derrière la plante, il n'a pas un design particulier et son prix est donc très raisonnable. Le tuteur décoratifNéanmoins, on trouve désormais de plus en plus de tuteurs en tige ornés d'éléments décoratifs. Seuls ces décorations surplombent la plante et sont visibles. Ce sont généralement des motifs relatifs à la nature : feuille, petite faune, fruits… Ils ont la même utilité que les tiges simples et servent pour vos plantes hautes comme les amarantes par exemple. Le tuteur tipiPour aider les clématites, la vigne vierge, les concombres ou les melons à pousser verticalement, le tuteur tipi est le support idéal. Il est constitué de tiges reliées au sommet par de la ficelle, et d'un cordage ou de branches qui aident les tiges à s'accrocher et à grimper vers le ciel. Le tuteur parapluiePour soutenir vos glycines et vos rosiers, préférez le tuteur parapluie. Ce tuteur s'enfonce dans le sol et est surmonté d'une partie en forme de fleur. Les branches de vos plantes grimpantes passent par les pétales et sont ainsi soutenues. Vous évitez ainsi aux branches de se casser ou de ployer sous leurs poids. Le tuteur colonneLes plantes grimpantes apprécient également les tuteurs en colonne et les tuteurs échelle. En plus d'être pratique, ils sont également décoratifs et donnent une allure romantique ou rustique aux jardins, en fonction du matériau choisi. La taille des colonnes est variable, il convient de choisir une taille adaptée à la plante à soutenir. Pour une colonne habillée toute l'année, choisissez d'y faire grimper des plantes vivaces comme la clématite, le chèvrefeuille ou la glycine. Mais des plantes grimpantes annuelles s'y plaisent également : c'est le cas de l'ipomée, des pois de senteur ou des capucines. Le treillisUne autre solution pour faire pousser vos plantes grimpantes est le palissage. Ici, le support sera aussi pratique que décoratif. Il peut s'agir d'arceaux, de tonnelle, d'une pergola ou d'un treillage. On y place du chèvrefeuille, de la clématite, de la vigne, un rosier ou même un framboisier. Le palissage offre une plus grande liberté que le tuteurage pour les plantes grimpantes : il est possible d'y laisser s'accrocher plusieurs plantes différentes afin d'obtenir un massif coloré et diversifié. Enfin, n'oubliez pas de bien choisir les liens ou sangles qui lient votre tuteur à votre plante. Nous l'avons vu, certains tuteurs n'ont pas besoin de lien car la plante s'enroule autour ou s'accroche dessus d'elle-même. Mais il est souvent nécessaire d'utiliser un lien pour attacher la plante le long du tuteur. Il existe plusieurs sortes de liens : fixation en huit, cordage, fil gainé, clip en plastique, lien en plastique, boucles réglables, toile de jute… À vous de choisir ce que vous préférez selon vos critères : esthétisme, praticité, durabilité. Veillez néanmoins à ne pas trop serrer le lien : vous risquez d'étrangler votre plante, ou qu'elle s'entaille sur le lien en poussant. Vérifiez régulièrement vos liens et desserrez-les s'ils ne sont pas assez lâches. Quels matériaux utiliser ?Bien choisir le matériau de son tuteur est primordial pour assurer un support optimal à vos plantes. Le tuteur doit être solide, durable et imputrescible car il doit résister aux intempéries tout en soutenant votre plante. Tuteur en boisLe bois est l'un des matériaux utilisés pour la fabrication de tuteurs. Entièrement naturel, il ne dénaturera pas vos extérieurs. Néanmoins, choisissez un bois qui ne pourrira pas s'il pleut. Choisissez donc des tuteurs en châtaignier ou en acacia par exemple, des arbres qui ne craignent pas l'humidité. Le bois a l'avantage de ne pas être lisse, ce qui vous permet de fixer facilement les liens dessus sans qu'ils ne glissent. Veillez à choisir un tuteur au diamètre suffisamment large pour supporter des poids conséquents, c'est-à-dire minimum 3cm de diamètre. Tuteur en bambouLe bambou est un matériau souvent utilisé dans la confection de tuteurs. Particulièrement résistant, le bambou une fois séché peut être utilisé de longues années. Si vous avez du bambou dans votre jardin, il vous suffit de couper des cannes et de les faire sécher, avant de les utiliser comme tuteurs. Le bambou peut s'utiliser en tuteur simple, mais aussi en tuteur tipi en assemblant plusieurs cannes. L'inconvénient du bambou, contrairement au bois, est sa surface lisse qui permet une moins bonne adhérence des liens de fixation. Tuteur en métalLes tuteurs en métal sont de loin les plus résistants aux intempéries. Ce sont également les plus solides, ils sont donc idéaux pour supporter des plantes aux branches lourdes. Leur aspect est évidemment moins naturel que les tuteurs en bois ou en bambou. Néanmoins, on trouve aujourd'hui des tuteurs en métal très esthétiques par leurs formes ou les motifs qui les ornent. Les supports colonnes, par exemple, donnent un côté romantique et vintage à votre jardin d'ornement. Comment tuteurer les plantes grimpantes ?Durant leurs premières années de croissance, les plantes grimpantes ont besoin d'être guidées et soutenues. Cela optimise leurs floraisons et harmonise leur apparence. Vous vous demandez comment tuteurer votre passiflore, votre clématite, votre chèvrefeuille ou encore votre bignone ? Voici quelques règles à suivre pour de belles plantes bien soutenues. 1. Il est tout d'abord nécessaire de tuteurer les plantes grimpantes dès leurs plantations. En effet, vous évitez ainsi d'abîmer les racines en installant un tuteur trop tard.
2. Commencez par installer votre tuteur : treillage, grillage, colonne ou tipi conviennent très bien à ce type de plantes.
3. Une fois votre support installé, plantez votre grimpante près de lui. Attachez-y les premières tiges à l'aide d'un lien.
4. Afin d'obtenir un rendu uniforme et harmonieux, répartissez les tiges sur la structure. Au fur et à mesure que votre plante pousse, continuez de fixer ses tiges afin de la guider le long du tuteur. A terme, votre support disparaîtra derrière les tiges de votre plante.
5. Pour fixer les tiges au support, choisissez plutôt des liens en raphia, une fibre naturelle qui s'intègre parfaitement dans le décor. Il est inutile de serrer le lien très fort, il doit simplement permettre de tenir les tiges contre le tuteur.
Si vous le souhaitez, vous pouvez également choisir comme support une pergola, un mur ou une arche. Et pourquoi ne pas faire courir votre glycine sur tous les murs extérieurs de votre maison ? Comment tuteurer les légumes ?Tous les légumes ne nécessitent pas d'être tuteurés. Néanmoins, certaines sortes qui ont tendance à s'étendre horizontalement sont sujettes aux maladies et sont les proies de nuisibles redoutés par tous les jardiniers. Il convient alors de les guider verticalement afin d'optimiser la récolte et d'éviter qu'elles ne pourrissent. Les légumes ayant besoin de support sont principalement l'asperge, l'aubergine, le concombre, le haricot, la tomate et les pois. Ces plants ont besoin d'être guidés et soutenus dans leur croissance. Mais selon le légume, le tuteurage ne s'effectue pas de la même manière. Comment tuteurer les tomates ? Comment tuteurer le concombre ? Comment tuteurer les haricots ? Comment tuteurer les pois ? Comment tuteurer les aubergines ? Comment tuteurer les asperges ? Comment tuteurer les plantes ornementales ?Les plantes ornementales sont des plantes choisies pour embellir votre jardin grâce à leurs couleurs, leurs fleurs ou leurs odeurs. Certaines de ces plantes demandent à être soutenues afin de résister au vent, mais également pour obtenir un massif harmonieux. En règle générale, ce sont les plantes ayant de longues tiges, des tiges souples et des fleurs grosses ou lourdes qui ont besoin d'un tuteur. Les dahlias, par exemple, possèdent une tige souple et creuse qui peut plier sous le poids de ses fleurs. Pour les tuteurer correctement, plantez un tuteur en bambou ou en noisetier à environ 5cm de votre tige de dahlia lorsque celle-ci atteint environ 50cm de hauteur. Prenez garde à ne pas abîmer le rhizome, sa tige souterraine qui constitue sa réserve alimentaire. Choisissez un tuteur au même diamètre, mais plus court que votre tige de dahlia pour le rendre discret. Liez le tuteur et le dahlia ensemble grâce à un noeud ample. Selon la hauteur de votre plante, il vous sera peut-être nécessaire de mettre plusieurs liens. Le glaïeul nécessite également d'être soutenu par un tuteur, à cause de sa tige souple et de ses lourdes fleurs. Si vous avez planté vos glaïeuls en massif, installez plusieurs tuteurs autour de ce massif et créez un quadrillage en tendant de la corde entre les tuteurs. Les fleurs passeront dans les mailles de ce quadrillage et seront ainsi soutenues. Vous pouvez agir de la même manière si vos glaïeuls sont en ligne, en plaçant simplement un tuteur à chaque extrémité de la ligne et en attachant des cordes à plusieurs hauteurs. Enfin, vous pouvez choisir de placer un tuteur par tige, mais pensez alors à planter le tuteur en même temps que vous plantez vos glaïeuls. Vous pouvez également choisir de tuteurer vos plantes ornementales en touffe pour l'aspect esthétique. Les cosmos, par exemple, sont des plantes frêles et fines qu'il est bon de tuteurer pour former un massif homogène. Pour se faire, placez des tuteurs plus courts que les tiges tout autour des plants, assez proche des tiges pour qu'ils soient cachés derrière, et reliez-les avec de la corde. Choisissez des tuteurs discrets car ils sont destinés à disparaître derrière les plants : des tiges de bambou fins ou des tiges en plastique vert sont tout-à-fait adaptées. Les delphiniums peuvent également être regroupés en massif en suivant la même méthode. Comment tuteurer les jeunes arbres ?Comme nous vous l'avons expliqué précédemment, les jeunes arbres ont besoin de tuteurs durant les premières années de leur croissance pour guider leur tronc et faciliter leur enracinement. Installez donc un tuteur dès la plantation de l'arbre en liant les deux à l'aide d'un lien. En fonction de votre région et de l'arbre planté, vous devez adapter la méthode de tuteurage. Pour les arbres n'excédant pas 4m de hauteur, et si vous habitez dans des régions peu venteuses, vous pouvez installer un seul tuteur sous la forme d'un piquet en bois assez large. Plantez le piquet sur 50 centimètres de profondeur et incliné à 45°, afin que son extrémité supérieure rejoigne le tronc mais que son extrémité inférieure en soit écartée d'une dizaine de centimètres. Si vous habitez dans une région venteuse, ou si votre arbre dépasse les 5m de hauteur, il est préférable de procéder à un tuteurage multipode ou tuteurage par haubanage. Cela consiste à poser entre deux et quatre tuteurs autour de votre arbre. Pour cela, enfoncez les piquets en bois sur 40 à 50 centimètres de profondeur à environ 40cm du tronc, en veillant à ce qu'un des piquets soit face au vent dominant. Liez les piquets au tronc à l'aide de fils de fer bien tendus et de fixation en caoutchouc. Veillez à ne pas serrez le lien trop fort afin de ne pas blesser le tronc. Pour attacher le tronc au tuteur, vous pouvez opter pour une fixation en huit, autrement appelé collier de fixation. Constituée de deux boucles, cette fixation permet de lier simplement un arbre à son tuteur. La fixation en caoutchouc est élastique, ce qui évite de blesser le tronc lorsqu'il s'élargit. Surveillez tout de même régulièrement la fixation afin de réajuster le serrage en fonction de la croissance de votre arbre. Un arbre n'est pas destiné à être tuteurer toute sa vie. Selon sa vitesse de croissance, vous devez retirer le tuteur et l'attache lorsqu'il est bien enraciné et qu'il ne craint plus le vent. On estime généralement qu'un arbre avec une croissance rapide peut se passer de tuteur au bout d'un an. Pour les arbres à croissance plus lente, il est préférable de les tuteurer pendant 3 ans. À lire aussi
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